Les sept soeurs, tome 2 : la sœur de la tempête – L. Riley

16/20

Synopsis

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu’elles étaient bébés, Ally d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Ally, la deuxième sœur au tempérament tempétueux, est navigatrice et musicienne. Lorsqu’une nouvelle tragédie la touche, la jeune femme décide de partir sur les traces de ses origines. Les indices que lui a laissés son père en guise d’héritage vont la mener au cœur de la Norvège et de ses fjords sublimes. Entourée par la beauté de son pays natal, Ally découvre l’histoire intense d’une lignée de virtuoses célébrés pour leur talent, un siècle plus tôt, une famille aux lourds secrets…

Mon avis

Comme pour le premier volet, la romance est ultra-rapide et idyllique. Si cela pouvait s’expliquer pour la première sœur (ayant été trahi par un homme et vécu recluse pendant des années, seule une romance idyllique pouvait la sortir de sa torpeur), je ne comprends pas ce choix pour Ally. Sans trop spoiler l’histoire, cela aurait eu plus de profondeur, de poigne, et de sens, qu’Ally soit en couple et heureuse depuis plusieurs mois/années avant le début de l’histoire (soit avant le décès de son père). Là c’est comme si rien n’avait existé avant la disparition du père. Cela rend le récit un poil mystique mais il en ressort également médiocre.

De plus, quand la magie du récit vous quitte, les phrases ressortent plates, très descriptives. « Je me suis levée. J’ai regardé par la fenêtre. J’ai mangé. » J’ai un sentiment de déséquilibre encore une fois. Comme si certaines parties étaient là pour combler, faire des pages en plus, et non pour raconter quelque chose.

Alors si les trous dans l’Histoire font place à l’imagination et aux fantasmes, pour en faire un gros pavé il faut savoir faire plus que meubler. Je trouve le roman inutilement long, fait d’aller-retour temporel, géographique et émotionnel. L’ensemble reste bon mais pour tenir sur la durée j’ai des doutes. Nous sommes au tome 2, et si le mystère du père ne décolle pas, je risque de me lasser rapidement.

Pour autant, l’auteure créée des femmes fortes, mais aussi sensible, dont il est facile de s’identifier. Pas une lecture déplaisante, juste pas la lecture de l’année non plus.

Je suis tout de même très curieuse de découvrir le tome suivant, sur la sœur qui m’intrigue le plus.