
Synopsis
Dans les années 1980, une guerre mondiale éclate ; l’Europe, l’Afrique et les États-Unis d’Amérique sont réduits en cendres par des armes nucléaires. La Grande Bretagne est épargnée par les bombardements mais pas par le chaos et les inondations issues des dérèglements climatiques. Dans cette société anglaise post-apocalyptique, un parti fasciste, Norsefire, prend en main le pouvoir et tente de rétablir le pays après avoir procédé à une épuration ethnique, politique et sociale sans pitié.
En 1997, au moment où le parti semble avoir la situation sous contrôle, un anarchiste commence une campagne pour ébranler tous les symboles du pouvoir. Cet anarchiste qui se fait appeler « V » porte un masque représentant le visage de Guy Fawkes, le plus célèbre membre de la conspiration des poudres. Lors de sa première action d’éclat, le dynamitage du Palais de Westminster, V sauve Evey, une jeune fille de 16 ans qui risquait d’être violée puis exécutée pour prostitution.
Mon avis
Lu d’une traite, j’ai déjà vu le film que je trouve bien moins intéressant que le comics.
J’ai beaucoup aimé le premier livre où un schéma se détache rapidement. Le mot vendetta y prend rapidement son sens. J’ai été quelque peu largué par moments, confondant des personnages et leur hiérarchie au sein du parti fasciste, mais le sujet important restait facile à saisir.
Pour la suite, le schéma change. Le second livre est plus tournée vers l’anarchie et l’image que renvoi V pour le reste du pays et pour Evey. Je trouvais ça déroutant mais non moins intéressant même si j’avoue avoir souhaité plus de centrage sur Evey, ou que l’auteur prenne encore plus de temps avec ce personnage, notamment pour en arriver à sa décision finale.
Un très bon comics que j’aurais aimé un peu plus long, pour éviter le sentiment de fouillis organisé et mieux connaitre les intentions des personnages, mais que j’ai globalement apprécié de bout en bout.
J’avais adoré le film à l’époque et puis quand j’ai lu la BD, je me suis rendue compte à quel point ils avaient tout condensé et étaient passé à côté de pleins de choses !
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Mais tellement, ça redonne une dimension plus profonde à l’histoire. Souvent les défauts que je trouves aux films s’expliquent dans les coupures et condensés des livres.
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Le film m’a plutôt bien plu. Du coup, je suis curieuse de lire ce comics. Merci pour la découverte 🙂
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Pas de quoi, le comics vaut vraiment le coup si dans le film tu as aimé l’ambiance sombre et si t’as rien compris à la politique et aux enjeux (perso c’était le cas alors que tout est claire dans le comics)
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Plutôt que « Comics », le chef d’œuvre de Lloyd et Moore mérite le titre de « roman graphique », dénomination qui vise à donner des lettres de noblesse à une littérature trop souvent jugée mineure. A l’instar de l’excellent « Watchmen », mieux vaut lire d’abord le livre avant de voir l’adaptation ciné.
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Je n’ai découvert la notion de « roman graphique » que récemment mais effectivement, il s’applique bien dans ce cas-là.
Pour les adaptations cinématographiques, malheureusement elles bénéficient d’une plus grande couverture médiatique et je ne me renseigne pas souvent sur l’origine du film. En clair, j’avais déjà vu les adaptations avant de me pencher sur les comics.
Mais je fais des efforts pour m’améliorer à ce niveau 😉
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