Une petite vision rapide de mes lectures de l’année 2023
J’ai commencé l’année avec The Secret History de Donna Tartt, qui lui méritait bien son article solo. A retrouver sur le blog. J’ai poursuivi avec plusieurs lectures a retrouver dans le bilan de mon Cold Winter Challenge 2022, qui se poursuivait jusqu’à février 2023 (Et l’imagination prend feu, the tales of beedle the bard, Lou l’intégrale).
Nous voilà au mois de Mai où ma lecture d’Ici et seulement ici de Christelle Dabos a été plutôt difficile, et pourtant je lui ai mis 16/20 ? Cet ovnis littéraire à aussi eu droit à son article. Mais après ça j’ai eu besoin de légèreté, je me suis donc tourné vers Home Body de Rupi Kaur. Légèreté dans l’écriture peut-être, mais pas tellement plus dans les sujets abordés. En tout cas, j’ai tendance à dévoré ma première lecture de ses poèmes, avant d’en ouvrir une page de temps en temps, quand ça me chante.
Après ça, j’ai dû attendre l’été pour me replonger dans des lectures, et j’avoue avoir très mal commencé avec Plus jamais sans moi de Maud Ankaoua, auteure plus que reconnu, mais à qui je ne compte pas redonner ça chance. Pas pour moi. Heureusement j’ai enchainé avec mon petit péché mignon, de la bonne vieille science fiction, avec La stratégie Ender, le tome 1 de la série Le cycle d’Ender, par Orson Scott Card. Et Wahou. J’ai vraiment adoré. Alors pour un bouquin de 1985, il est bien moins créatifs sur les technologies que d’autres auteurs (contemporains ou même antérieurs) mais l’histoire ! J’ai plongé dedans. Et pourtant sur le papier rien de bien nouveau. Un héro désabusé, bien plus intelligent que tout le monde, une pseudo prophétie à la Bene Gesserit de Dune, un récit initiatique à la Star Wars, un apprentissage à la dur comme on retrouvera dans… tout (Eragon, Harry Potter, Divergente…) mais le tout tellement bien manié. Je n’ai pas encore envisagé poursuivre la série, j’adore découvrir de nouvelles histoires, de nouveaux univers, mais j’ai des difficultés à m’investir pleinement dans des sagas. Par contre je me pencherai surement sur son adaptation en film.
Au milieu de l’été, quand la chaleur m’accable, je me mets souvent à me languir de l’automne, de mes lectures saisonnières, alors tout naturellement je me plonge dans des petits récits d’horreurs en attendant. J’ai alors découvert Junji Ito avec une anthologie d’histoires courtes. J’ai beaucoup aimé le style de dessin, mi-beau mi-dérangeant. J’ai eu du mal avec la fin des histoires par contre. J’ai tellement l’habitude des intrigues mystérieuses, avec des twists venus de nul part, que comprendre tout de l’histoire dès les premières planches pour ensuite suivre naturellement la descente aux enfers des personnages m’a été déroutant. Mais pas désagréable. A côté de ça j’ai feuilleté la BD L’arabe du futur de Riad Sattouf, prometteuse mais trop dans la longueur pour moi. On m’a offert la BD Et si on changeait d’Angle de Fanny Vella qui offre un regard en miroir sur la façon dont les adultes interagissent avec les enfants, petite pointe d’humour pour aborder des conseils d’éducations ; ainsi que l’album J’aimerais te parler d’elles de Sophie Carquain et Pauline Duhamel, pour redonner leur place à ces femmes d’exceptions. Des portraits qui vont a l’essentiel et une style graphique tout doux. J’ai particulièrement apprécié cette lecture. Et enfin pour rester dans les graphiques, il y a aussi eu la sortie de l’Atelier des Sorciers, tome 11 que j’ai lu avec de moins en moins d’attente. ça reste mignon et bon enfant, les dessins sont toujours aussi magnifique mais j’attends vraiment de voir où est en train de partir cette histoire.
Pour mes vacances, faisant un arrêt à Genève, je me suis offert L’énigme de la Chambre 622 de Joël Dicker, auteur venant de Genève, une histoire se passant entre autre à Genève. Bref, c’était une lecture à point nommé. Par contre elle ne m’a pas vraiment convaincu. Les thrillers, ce n’est pas vraiment mon truc. Ce que j’ai apprécié dans cette lecture, c’est principalement la sincérité (qui semblait presque autobiographique) du personnage principal, et les tableaux qui s’étales dans le temps, ainsi que cette immersion dans la ville de Genève (qui vaut vraiment le détour). Au delà de ça, j’ai été déçu par les virements et revirements du déroulé de l’intrigue. ça m’a donnée un sentiment de longueur et de fouillis sur la fin. Autre déception des vacances, ma première lecture d’un Cosy Mystery. J’avais des attentes envers ce style. Des lectures doudou, empruntes d’une ambiance douce, sur fond de mystère, comme un club des cinq pour adulte. Sauf que la mayonnaise n’a pas prise. J’ai pourtant volontairement commencé par la crème de la crème, soit disant, Agatha Raisin enquête : Gare aux fantômes, de MC Beaton. Bon, personnage principale exécrable, intrigue transparente, ambiance cliché, vu déjà revu. Alors peut être aurais-je dû commencer par la commencement plutôt que par le tome 14. Mais franchement je en suis pas sur que ça aurait changé grand chose. Surtout si le personnage est déjà aussi détestable dès le premier tome et n’a pas évolué durant tout ce temps. Merci de me conseiller d’autres bouquins du genre, je ne désespère pas. (On viens de me souffler à l’oreille que le « cosy » de « cosy mystery » fait en fait référence au fait que le personnage principal va résoudre une enquête sans être dans les forces de l’ordre… je suis déçu XD)
Et enfin, Oh saison douce à mon cœur, sans exagération, est arrivé l’automne. Une fois le Pumpkin Autumn Challenge 2022 lancé, j’ai enchainé les lectures. Et comme je me restreint à un bouquin par an de la sage de l’épouvanteur, j’ai tout de suite foncé sur le tome 4, le Combat de l’épouvanteur et je me retrouve encore à attendre le retour de l’automne pour poursuivre les aventures de Tom. Pour retrouver le côté Cosy qu’il m’avait également manqué dans le Cosy Mystery (dommage) j’ai craqué pour Mon automne Cosy de Caroline Millet, et elle touche juste. J’ai décoré, j’ai lu, j’ai admiré les feuilles mortes, j’ai cuisiné des plats chauds réconfortants. Dans cette année me manquait quand même une touche de romance bien cul-cul, j’ai donc fini Whispering Rock, le tome 3 de Virgin River, que je lis en VO pour ne pas trop ressentir le côté trop gnian-gnian. Et ça marche. Enfin, après des mois à le voir dans toutes les PAL, j’ai aussi craqué pour Mémoires de la forêt de Mickarël Brun-Arnaud et illustré par Sanoe. Une très belle lecture que je détaillerai surement mieux. Mais pour ceux qui commencent à me connaitre… Que serait un automne sans le frisson d’halloween. J’ai été chez mon nouveau libraire, j’ai demandé de l’horreur. Gène de quelques instant, il n’y a pas vraiment de section horreur dans les librairies. Il y a bien thriller (boring), policier (bof) mais horreur que nenni. Et pourtant il a visé juste. L’unité alphabet de Jussi Adler-Olsen commence dans cette ambiance horrible de la second guerre mondiale, se poursuit dans les couloirs poisseux d’un service psychiatrique des années 40 pour par la suite prendre un rythme « plus léger » (pas vraiment) dans une poursuite du passé depuis les années 70. J’ai poursuivi mon challenge automnal avec Le grand voyage par Erik L’Homme, et je suis mitigé. C’est un auteur qui a su me surprendre par des univers riches, une écriture piquante, drôle, mais encore et toujours le même héro. Ce n’était pas mauvais mais ça ne m’a pas transporté non plus.
Arrive finalement l’hiver et son maintenant traditionnel Cold Winter Challenge 2023. J’en retiens principalement La tresse, qui n’est pas dans un genre que j’apprécie particulièrement et qui pourtant a été une excellente lecture ; mais aussi A little princess durant lequel j’ai carrément pleuré (ce qui n’avait pas du m’arriver depuis la mort de Cedric Digori dans Harry Potter et la coupe de feu). J’en ai aussi profité pour relire (encore) La fille de l’hiver, que j’affectionne tout particulièrement. On également fait parti de mes lectures : Becoming ; Anne, la maison au pignon vert (en français pour cette relecture) ; le bureau des affaires occultes ; l’Atelier des sorciers tome 12 ; et pour finir Noël à Virgin River que vous retrouverez dans un article dédié au challenge.
Je peux simplement conclure en disant que j’ai commencé et fini l’année avec deux très bonnes lectures (The secret history et A Little princess).
A Simple Life 