The Secret History – Donna Tartt

18/20

Synopsis

En décrochant une bourse à l’université de Hampden, dans le Vermont, Richard Papen ne laisse pas grand chose derrière lui : la Californie, qui lui déplaît ; son adolescence, faite de souvenirs incolores ; et ses parents, avec qui il ne s’entend pas. Hampden est une porte de sortie inespérée, l’opportunité de vivre une nouvelle vie. Passées quelques semaines, il est bientôt attiré par un professeur atypique, Julian Morrow, esthète capricieux qui enseigne les lettres classiques à cinq étudiants apparemment très liés. Contre l’avis de ses professeurs, il tente de s’introduire dans le groupe de ces jeunes gens marginaux sur qui courent les plus folles rumeurs. Et il est loin d’imaginer ce que lui coûtera sa curiosité.

Mon avis

Une lecture que j’avais en tête depuis un moment, et qui après sa lecture m’est également resté longtemps en mémoire. Les personnages semblaient revenir me hanter de temps en temps, comme pour ne pas se faire oublier.

L’histoire de bout en bout était prenante, que ce soit dans son ambiance dark academia ou dans ces personnages si authentiques dans leurs émotions et en même temps complètement en dehors de notre quotidien, de notre réalité. Un reproche de certains d’ailleurs, les clichés des étudiants en université américaine, le côté riche et select à la Gossip Girl mais avec une intrigue de thriller et une esthétique comme dans Le cercle des poètes disparus. J’ai trouvé cependant qu’ici il y avait une raison à ces clichés et qu’ils étaient bien utilisés. 

Sur le moment je me souviens avoir souffert de certaines longueurs sans savoir si c’était dû à ma lecture en VO ou à l’écriture, à la construction de l’histoire. Mais cela avait lieu justement quand le personnage principal était dans une période d’attente, d’anxiété de comprendre ce qui s’est passé ou de se faire attraper (on ne sait pas vraiment encore comment il est impliqué dans les faits). Pour le coup je pense que c’était volontaire de la part de l’auteure et ça ne m’a pas gâché cet après-coup, quand l’histoire est finie, mais qu’elle vous revient encore et encore en tête.

Oui les personnages sont détestables, et justement c’est quelque chose que le « héros » nous rapporte continuellement, en même temps que sa fascination pour faire partie de leur groupe. Une sorte de manière de contourner l’ennui qu’il subit dans un monde qu’il ne comprend que trop bien. 

Ce roman doit faire partie de ces lectures « quitte ou double », soit on adore,  soit on déteste. Je peux seulement de vous encourager à tenter si le sujet et l’ambiance vous attirent et à mettre de côté si déjà ce n’est pas votre choix de prédilection.