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Dune – Herbert VS Lynch et Villneuve

Synopsis

Il n’y a pas, dans tout l’Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout des sables à perte de vue. Une seule richesse : l’épice de longue vie, née du désert, et que tout l’univers convoite.
Quand Leto Atréides reçoit Dune en fief, il flaire le piège. Il aura besoin des guerriers Fremen qui, réfugiés au fond du désert, se sont adaptés à une vie très dure en préservant leur liberté, leurs coutumes et leur foi. Ils rêvent du prophète qui proclamera la guerre sainte et changera le cours de l’Histoire.
Cependant les Révérendes Mères du Bene Gesserit poursuivent leur programme millénaire de sélection génétique : elles veulent créer un homme qui réunira tous les dons latents de l’espèce. Le Messie des Fremen est-il déjà né dans l’Empire ?

Mon avis

Ma première approche avec l’univers de Dune date… Je serais incapable de donner mon âge de l’époque, mais j’étais suffisamment jeune pour avoir fait un cauchemar de sables et de rochers sur lesquels il fallait se réfugier pour ne pas se faire manger par un ver géant. De ce premier visionnage je ne retiens pas grand-chose : j’ai aimé l’univers, j’ai adoré le personnage de Paul, j’ai rien compris à la politique, j’ai été ébloui par l’eau et les yeux bleus sur Arrakis.

Des années plus tard, j’apprends qu’un reboot va sortir. Je regarde le film de 1984 de nouveau, et même s’il a vieilli, je le trouve tout de même très bon. Le ton est sérieux, les années 80 pas trop marqués. Et alors qu’en parallèle je commence la lecture du livre, je me rends compte qu’il est aussi diablement fidèle.

Finalement, l’auteur a déjà tout écrit. Le passer à la TV c’est presque « juste » travailler le visuel. Mais l’univers est complexe, et comme un film est limité dans le temps, comme le téléspectateur doit rester cloué à son fauteuil de velours rouge, des coupes doivent être effectué et les textes simplifiés. Parce que l’univers est dense !

Dense mais plutôt digeste. Oui il faut se farcir le vocabulaire et se souvenir des 15 titres et noms différents du personnage principal. Oui ça parle politique et économie, guerre spatiale et alliances intergalactique. Pour autant j’ai trouvé le résumé plutôt simple :  il y a un empereur, plusieurs familles dont deux majeures ; une est devenue très riche, l’autre trop puissante aux yeux de l’empereur qui utilise la première pour détruire la seconde. Mettez tout ça enrobé d’épices et de sectes religieuses sur font d’eugénisme et vous obtenez Dune.

Les puristes crissent des dents devant mon regard naïf de l’œuvre. Si vous n’êtes pas familier de la SF dur, je trouve le roman abordable, l’ancien film riche mais fidèle, le nouveau très beau à regarder (les plans larges avec les vaisseaux sont magnifiques) et un peu plus digeste (bien que légèrement décevant dans son manque d’information. Mon frère qui n’avait ni vu le premier film ni lu le livre est ressorti avec pas mal de question. Vous imaginez bien que je me suis fait un plaisir de lui éclairer le plus de zones d’ombre possible).

Pour résumer : le livre est mieux, le film de 1984 vaut le détour, le film de 2021 est trop beau pour que l’on boude ses défauts.

PS : Et le second film alors : toujours très beau mais il se focalise trop sur des scènes « peintures », on peut prendre le temps d’admirer Arrakis mais en mettant le reste de côté. Je l’ai trouvé un peu plus déséquilibré que le premier, et j’ai été un peu déçu par le côté trop lisse de la famille Harkonnen (lisse dans le visuel alors que dans le film de 1984 et dans le livre, ça suinte, ça dégoute).

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