Les sept soeurs, tome 4 : la sœur à la perle – Lucinda Riley

Synopsis

CeCe d’Aplièse ne s’est jamais vraiment sentie à sa place. Et à la suite du décès de son père adoptif, l’excentrique milliardaire Pa Salt – surnommé ainsi par ses filles, adoptées aux quatre coins du monde – elle se retrouve complètement perdue.
Désespérée, n’ayant que les quelques indices laissés par son père – une photographie en noir et blanc et le nom d’une pionnière ayant traversé le monde – CeCe part à la recherche de ses origines… jusque dans la chaleur et la poussière du centre rouge de l’Australie.
Cent ans auparavant, Kitty McBride, fille de pasteur, abandonne sa vie bien rangée pour accompagner une vieille dame d’Édimbourg jusqu’à Adélaïde. Son ticket pour cette terre inconnue apportera le grain d’aventure dont elle avait toujours rêvé… ainsi qu’un amour qu’elle n’avait jamais imaginé.
Alors que CeCe découvre des secrets enfouis depuis bien longtemps, elle commence à penser que ce vaste et sauvage continent pourrait lui offrir quelque chose qu’elle a toujours cru impossible : un sentiment d’appartenance et un foyer…

Mon avis

De retour auprès des sept sœurs d’Aplièse, j’y allais à reculons. Je trouvais l’intrigue principale trop lente (à savoir le mystère autour de Pa Salt) et le caractère de cette 4ème sœur moins intéressant, voire antipathique.

L’alchimie a encore relativement fonctionné. La recette de l’auteure fonctionne, mais à toujours utiliser les mêmes ingrédients on se lasse. Oui les personnages ont des caractères foncièrement différents et leurs histoires traverses le globe de part en part. Mais la technique est toujours la même : le décès du père, la recherche des origines, les indices éparpillés sur fond de flashback historique, et bien sûr une histoire d’amour tragique dans le passé et une histoire d’amour mièvre dans le présent.

J’avais plus apprécié la sœur précédente justement parce que sa romance était plus bancale, elle a tout d’abord un coup de cœur amical, pour un travail, pour un lieu, pour un enfant, une famille, et en dernier pour l’homme de sa vie.

Dans ce tome-ci, j’ai pu apprécier certains aspects de la romance (s’aimer soi d’abord pour laisser quelqu’un d’autre entrer dans sa vie) et j’ai aimé que ce soit plus distant, pas au centre de l’histoire. Et en même temps, le reste était un peu du réchauffé à mon goût.

Cela reste des romans rapides à lire, sans prise de tête, et globalement bien ficelé, donc je compte poursuivre (d’autant que ma mère à tous les tomes, pourquoi me priver).

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